Ce sommet Ukraine-Union européenne, le premier sommet depuis le renversement du président Viktor Ianoukovitch en février 2014, se déroule sur fond de conflit dans le Donbass et de crise économique en Ukraine.
Le sommet devrait en outre permettre de jeter les bases du prochain sommet du Partenariat oriental programmé pour mai à Riga, lors duquel l'Ukraine pourrait chercher à obtenir une perspective d'adhésion à l'UE.
Kiev a mis au point un projet d'adaptation de la législation ukrainienne au droit communautaire qui doit être achevée d'ici 2017. Les deux parties négocient également la mise en place dès 2016 d'une zone de libre-échange, un projet qui suscite les préoccupations de la Russie qui redoute un afflux de marchandises bon marché en provenance de l'Union européenne via le territoire ukrainien.
En visite à Paris la semaine dernière, le président ukrainien Piotr Porochenko s'est déclaré "persuadé" que son pays obtiendrait un régime sans visas avec l'Union européenne à partir du 1er janvier 2016.
Les parties étudieront en outre l'octroi d'une aide financière à l'Ukraine qui peine à surmonter la crise économique et à éviter un défaut de paiement. Le montant total de l'assistance que Kiev espère obtenir s'élève à plus de 10 milliards d'euros. Ces fonds seront destinés aux réformes dans le domaine de l'énergie, du commerce, des transports et de la gestion frontalière.
"Le sommet Ukraine-UE ne sera pas celui de l'intégration et de l’enthousiasme, mais celui des exigences adressées à Kiev. L'UE se montre de plus en plus mécontente des politiques ukrainiens", a écrit le député sur son compte Twitter.