Les paroles du secrétaire du Conseil de sécurité de l'Ukraine, Alexandre Tourtchinov, prononcées le jour de la "décommunisation" totale du pays, n'ont pas encore atteint, semble-t-il, la conscience des politiciens européens. Il affiche en effet son intention de créer une "arme efficace", peu importe qu'elle soit "sale" ou "propre". Le fait qu'un des hauts fonctionnaires de Kiev rêve d'une arme de destruction massive est déjà étonnant en soi. L'est encore plus celui que des "bombes sales" sont déjà posées sur le territoire de l'Ukraine, prêtes à exploser à tout moment.
Lundi, le système d'arrêt d'urgence a été déclenché dans l'unité N3 de la Centrale nucléaire d'Ukraine du Sud — un transformateur serait tombé en panne. Cet incident s'est produit juste après un autre arrêt d'urgence samedi. Selon la version officielle, cet incident ne menace d'aucune façon de se transformer en "deuxième Tchernobyl". Cependant, les autorités oublient de dire que c'est la même unité N3 de la Centrale nucléaire d'Ukraine du Sud qui a été arrêtée de manière inopinée en 2012 suite à la dégradation de la grille-entretoise du réacteur par des assemblages combustibles de la compagnie américaine Westinghouse. Tout le combustible a été alors déchargé et reconnu non conforme aux normes techniques, et ses livraisons aux centrales nucléaires ukrainiennes ont été suspendues. Mais en décembre 2014, 42 assemblages combustibles de Westinghouse, prétendument modifiés, ont été livrés à la Centrale nucléaire d'Ukraine.
La deuxième bombe est le combustible nucléaire usé que l'Ukraine pense stocker chez elle depuis 2014. Dans la zone de Tchernobyl, à une centaine de kilomètres de la capitale du pays, la compagnie américaine Holtec envisage de construire un nouveau stockage des déchets hautement radioactifs qui représentent près de 5% de la masse totale et conviennent tout à fait à la création d'une bombe "propre" ou "sale", dont Tourtchinov est obsédé.
Mais ce n'est pas la dernière bombe. Avec les producteurs nucléaires sont venus en Ukraine les chimistes et les "biologistes" américains, notamment ceux qui sont financés par le Pentagone.
Enfin, selon les médias ukrainiens, un laboratoire complètement fermé aux médecins ukrainiens, avec un personnel exclusivement américain, a été récemment ouvert à Kharkov, sur la base de l'Institut de la médecine expérimentale et de clinique vétérinaire.
Les "avocats de l'Ukraine" en Europe devraient bien réfléchir au genre d'expériences qui y sont conduites et à leurs conséquences possibles.