"Si l’on regarde les choses objectivement, on voit que l’équilibre des relations énergétiques élaboré pendant plusieurs décennies entre la Russie et l’UE est aujourd’hui en crise. L’UE ne souhaite pas maintenir le système de relations, ce qui augmente les risques pour la sécurité énergétique de l’Europe en premier lieu", a indiqué M. Novak lors d’une conférence organisée par le club de discussion Valdaï intitulée "Europe et Eurasie: vers un nouveau modèle de sécurité énergétique".
Selon lui, le blocage de la construction de South Stream visait uniquement à "conserver le statu quo lié au transit via l’Ukraine". "Si quelqu’un imagine qu’en bloquant Turkish Stream, il atteindra les buts fixés, c’est une erreur grossière", a-t-il indiqué.
En contrepartie, Moscou a décidé de construire un gazoduc qui relierait la Russie à la Turquie également par le fond de la mer Noire. D'une capacité de 63 milliards de mètres cubes de gaz par an, ce pipeline baptisé Turkish Stream doit aboutir à la frontière turco-grecque pour alimenter un hub gazier dont la construction est également prévue.
Le nouveau gazoduc sera opérationnel à partir de décembre 2016.