"A l'heure actuelle, cette opération n'a aucun fondement du point de vue du droit international. Nous avons été certes un peu déçus par le fait que l'opération ait été lancée sans la moindre consultation au Conseil de sécurité ou au format bilatéral", a indiqué le chef de la diplomatie russe dans une interview accordée à l'agence Rossiya Segodnya.
"Les Houthis doivent arrêter leur opération dans le sud du Yémen, où des combats intenses se déroulent toujours et de nouveaux territoires passent sous leur contrôle. Ce cessez-le-feu doit être sans conditions. Pour sa part, la coalition doit cesser ces frappes aériennes. Les forces qui combattent les Houthis au sol doivent également se joindre au cessez-le-feu", a indiqué le ministre.
Fin mars, une coalition réunissant l'Arabie saoudite et d'autres pays du Golfe a lancé une opération militaire contre les rebelles chiites houthis qui contrôlent la majeure partie du territoire yéménite. La coalition a effectué des frappes aériennes contre l'aéroport de Sanaa, capitale du pays, et sur certains sites militaires.