"Nous restons attachés à notre position selon laquelle un dialogue est nécessaire, et nous exigeons toujours un dialogue en dépit de tout ce qui s'est produit dans le pays", a déclaré le chef du bureau politique du mouvement rebelle Ansar Allah Salih as-Sammad cité par les médias européens.
Auparavant, M.Sammad a indiqué à l'agence RIA Novosti que les insurgés houthis excluaient la possibilité de négocier avec le président yéménite en fonction Abd-Rabbu Mansour Hadi, qui avait fui le Yémen pour se réfugier en Arabie saoudite.
Fin mars, la coalition réunissant l'Arabie saoudite et d'autres pays du Golfe a lancé une opération militaire contre les rebelles chiites Houthis qui contrôlent la majeure partie du territoire yéménite. La coalition a effectué des frappes aériennes contre l'aéroport de Sanaa, capitale du pays, et sur certains sites militaires.