Les médias russes ont récemment rendu accessible au public européen, et notamment français, le film: « Crimée: retour à la Patrie », que les lecteurs peuvent visionner ici.
Les informations dont le pouvoir russe dispose confirment la forte immixtion occidentale et américaine dans les événements du Maïdan, qui ont provoqué un coup d'Etat suivi de la chute de Viktor Ianoukovitch et du début de la guerre civile.
Contrairement à ce qui nous a été présenté, Vladimir Poutine confirme que Viktor Ianoukovitch lui a avoué avoir refusé net de donner l'ordre à ses troupes d'élites d'ouvrir le feu sur la foule, affirmant que « sa main n'a pas pu se lever » pour signer ce décret.
Cet élément essentiel pourrait donc donner raison à un nombre croissant de journalistes d'investigation anglo-saxons (BBC) et allemands (ARD) qui semblent sur le point de prouver que les fameux snipers du Maïdan n'étaient pas des troupes d'élites soumises au pouvoir ukrainien, mais bel et bien des agents, travaillant plausiblement pour des services ou intérêts allant dans le sens du Maïdan, et ce afin de contribuer à déstabiliser davantage la situation. L'objectif était clair: perpétrer un massacre dans les deux camps sur la place Maïdan, leurrer l'opinion internationale et enrager encore plus la foule.
Les témoignages de membres du Berkout qui ont survécu au Maïdan sont également effarants: ceux qui étaient capturés étaient également battus, certains se sont fait casser les poignets au piolet, voire couper les mains ou crever ou encore coudre les yeux (source et aussi à partir de 26 min là).
Le 20 février 2014 par exemple, dans la région de Tcherkassy, l'élite radicale du Maïdan a intercepté des autobus remplis de civils russophones. Passés totalement sous silence par les médias français (on se demande pourquoi), les témoignages recueillis auprès des survivants sont pourtant absolument effroyables. Les passagers des bus ont été attaqués, certains abattus et les autres torturés, battus et forcés à manger du verre cassé. Au total, sur huit autobus, sept personnes sont mortes et vingt civils sont toujours portés disparus.
Au sein de la nouvelle Ukraine démocratique, l'ancien parti dominant du pays, le Parti des régions est également victime d'une bien étrange loi des séries puisque rien que cette année, sept responsables locaux ont perdu la vie (source).
Quel bilan tirer à ce jour du « projet ukrainien »?
Bien entendu, certains naïfs continueront à croire, ou à faire croire, que l'opération Maïdan est le fruit d'un élan démocratique spontané. Toutefois, plus le temps passe, et plus les faits cachés ressortent à la surface, moins cette version romantique semble crédible.
L'Ukraine a été à notre décennie ce que la Serbie a été à la précédente: un théâtre d'opération et d'entraînement permettant de vérifier l'application et l'efficacité de méthodes subversives destinées à assurer la prise de contrôle totale et autoritaire d'un territoire stratégique. Avec, au passage, l'extermination politique de la dernière élite politique qui y manifestait sa non-hostilité envers la Russie, tout comme ce fut le cas dans la Serbie d'après 1999.
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