Il est notoire que l'instabilité politique en Ukraine dure depuis des années. Kiev a focalisé surtout l'attention lorsque les manifestations de novembre 2013 ont rapidement dégénéré en violences. La Rada Suprême a chassé le président du pays Viktor Ianoukovitch, puis a apporté nombre d'amendements à la Constitution nationale. Cette nouvelle vague révolutionnaire à la poursuite du bien-être européen mythique a coûté à l'Ukraine des dizaines de vies. Les mesures prises au bon moment ont permis à la Crimée d'éviter un scénario à la maïdan, dit le député du Conseil d'Etat de la République de Crimée, Vladislav Ganjara:
Il en allait de la sécurité de chaque famille en Crimée, puisque l'Ukraine formulait toujours clairement que la péninsule serait soit ukrainienne, soit dépeuplée. 23 trois ans après une occasion réelle s'est présentée de mettre en œuvre la menace. Les « trains d'amitié » avec des militants du « Secteur de droite » et d'autres groupes radicaux du maïdan, qui promettaient de venir en Crimée pour rétablir l'ordre, ont mobilisé les habitants à la défense de leur péninsule et les ont conduits à décider la tenue du référendum.
Les actions du Conseil Suprême de la Crimée nous permettent aujourd'hui de parler de la légalité complète des événements. C'est-à-dire que les organes du pouvoir, le président du Conseil Suprême de la Crimée, le présidium, et plus tard déjà le Conseil des ministres, après l'élection le 28 février de Sergueï Aksenov au poste de son président, — ils étaient des organes légitimes du pouvoir en Crimée, formés conformément à la Constitution et les lois de l'Ukraine.
A l'issue du référendum un événement historique s'est produit — la réunification de la Crimée avec la Russie. La nécessité de cette démarche était claire pour tous les habitants de la péninsule. Denis Batourine, chef adjoint de la Commission pour l'économie et l'essor économique de la Chambre civile de la République de Crimée, estime:
Un an après le référendum les résultats des sondages auprès de la population de la Crimée indiquent que dans leur majorité les habitants de la péninsule sont contents de redevenir russes. Des améliorations ont marqué pratiquement toutes les sphères d'activités. L'essentiel est que la Crimée a obtenu la stabilité, les perspectives de développement et l'assurance en son avenir.
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