"Les Iraniens ont accumulé suffisamment de pétrole produit selon les quotas de l’OPEP, qu’ils ne pouvaient pas vendre auparavant. Si on ouvre cette vanne, le marché sera inondé et les prix peuvent chuter", a-t-il indiqué à RIA Novosti.
Selon lui, l’évolution de la situation dépendra de l’offre et de la demande. "Il n’y a pas de boule de cristal pour prévoir les prix. Cependant, l’intérêt des pays consommateurs est d’acheter le pétrole au prix le plus bas possible, et un des principaux acteurs qui y a intérêt est la Chine", a-t-il indiqué.
Les grandes puissances et l'Iran ont conclu jeudi un accord d’étape sur le nucléaire iranien. Selon les termes de l'accord-cadre, qui ne sont pas tous rendus publics, la capacité d'enrichissement d'uranium de l'Iran devra être réduite. La République islamique pourra conserver 6.000 centrifugeuses (contre 19.000 actuellement) et les sanctions seront progressivement levées, "en fonction des engagements de l'Iran". Les négociations vont se poursuivre jusqu'au 30 juin.