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Bruxelles fait chanter la Grèce
Bruxelles fait chanter la Grèce
Le syndrome antirusse devient un outil politique au sein de l'UE. Après le conflit en Ukraine, il est de plus en plus exploité dans la crise en Grèce... 31.03.2015, Sputnik Afrique
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Bruxelles fait chanter la Grèce
12:54 31.03.2015 (Mis à jour: 16:05 05.10.2015)
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Le syndrome antirusse devient un outil politique au sein de l'UE. Après le conflit en Ukraine, il est de plus en plus exploité dans la crise en Grèce. Bruxelles n'est prêt à prévenir le défaut qui pèse sur la Grèce qu'à condition de mettre en œuvre son programme d'austérité économique.
Le gouvernement grec subit également une forte pression par le biais de mises en garde contre la coopération avec la Russie.
Spiegel Online a publié hier un article annonçant que la "CDU est indignée par le flirt gréco-russe". Selon la revue, les tentatives de rapprochement avec la Russie et le fait que de nombreux membres du gouvernement grec ont plus de sympathie pour Moscou que pour Bruxelles suscite la panique en UE. Cette dernière est très préoccupée par l'éventualité que le président russe Vladimir Poutine puisse profiter de l'occasion pour diviser l'Europe et accroître son influence au sud du continent.
La visite en Russie du premier ministre grec Alexis Tsipras, leader de la coalition Syriza, est prévue pour la première dizaine d'avril. "Tsipras choisit une stratégie très risquée", déclare Manfred Weber, chef de la fraction du Parti populaire européen au Parlement européen. Ce député élu sur les listes du CDU/CSU avertit: "Celui qui veut continuer à recevoir l'aide de l'UE doit se tourner vers Bruxelles, pas Moscou".
Ces commentaires ont été suscités, entre autres, par l'arrivée hier à Moscou du ministre grec de l'Énergie Panagiotis Lafazanis et du représentant parlementaire de Syriza Thanasis Petrakos. Leur visite de deux jours prévoit un entretien sur la coopération énergétique avec le ministre russe de l'Énergie Alexandre Novak et le PDG de Gazprom Alexeï Miller.
Voici comment Deutsche Welle interprète ces consultations à Moscou: "Le gouvernement grec a l'intention de demander à la Russie de réduire le tarif du gaz et d'annuler l'embargo sur les importations de certains produits grecs".
Quoi qu'il en soit, au lieu d'apporter à la Grèce l'aide nécessaire et urgente, l'UE la regarde vaciller au bord du précipice. Après les négociations à Berlin entre Tsipras et Merkel, la situation est restée dans l'impasse. L'UE a récemment refusé d'accorder à Athènes 1,2 milliard d'euros. L'éventuelle aide de 7,2 milliards d'euros dépendra de la satisfaction de la troïka — Commission européenne, BCE et FMI — face à la liste grecque de réformes et d'engagements soumise vendredi dernier.
Le gouvernement grec a prévenu l'UE qu'il ne serait bientôt plus capable de tenir ses engagements sans obtenir d'assistance créancière. Paradoxalement, l'incertitude permanente permet manifestement de maintenir la Grèce dans le chenal étroit de l'UE, y compris de la politique de sanctions.