Si ce scénario se réalisait, la Russie tirerait encore plus d'avantages. Le rouble a donc encore tout devant lui. Fin janvier, quand on commençait à revoir la notation de la Russie à la baisse, la Société Générale affirmait que les entreprises étrangères s'intéresseraient au marché russe. Benoît Anne l'expliquait par l'occasion pour les investisseurs d'acheter les actifs nationaux bon marché avant leur forte augmentation. Selon les experts, le dollar faible et la stabilisation de l'or noir sont devenus les principales locomotives de croissance du marché boursier russe. Alors que les investisseurs se sont concentrés sur la situation autour des rebelles yéménites. La région attire également l'attention car les monarchies du Golfe disposent d'un immense potentiel de ressources, et l'Arabie saoudite fait partie des trois plus grands producteurs pétroliers mondiaux.
On ignore également quand et dans quelle mesure la Réserve fédérale américaine, qui prédomine également sur le marché par ses déclarations, augmentera ses taux. Tout cela, en cas de montée du cours pétrolier, se traduirait pour la Russie par l'augmentation des recettes de change — le rouble obtiendrait un facteur de soutien significatif. Mais pour combien de temps?