"Je reste persuadé que l’absence d’accord vaut mieux qu’un mauvais accord. Mais il faut bien comprendre quelle serait l’alternative. L’absence d’entente signifie qu’il n’y a pas de limitation à l’enrichissement (de l’uranium), l’absence de frein aux recherches et au développement, et force à faire une croix sur tout suivi ou contrôle. Cela implique un Proche-Orient beaucoup moins stable, avec la perspective d’une course aux armements nucléaires dans la région", a indiqué M. Hammond cité par Reuters.
Selon lui, l’Iran est "prêt à faire preuve de souplesse et à prendre des décisions difficiles lors des négociations".
Les négociations sur le programme nucléaire iranien durent depuis près de 12 ans. Les six médiateurs internationaux (Royaume-Uni, USA, France, Russie, Chine et Allemagne) cherchent à persuader l'Iran de limiter son programme nucléaire en échange de la levée des sanctions économiques qui pèsent contre Téhéran. Les parties doivent trouver un terrain d'entente avant la date d'échéance (jusqu'au 31 mars pour un accord politique, et jusqu'au 30 juin pour un accord détaillé définitif).
Des pourparlers sur l’élaboration du volet politique débuteront jeudi à Lausanne.