Les pêcheurs du bateau écossais Aquarius affirment avoir pris dans leurs filets un sous-marin qui, selon l'analyste britannique Tim Ripley, serait russe, rapporte lundi le journal britannique Press and Journal.
Questions for MoD after skipper says he was 'dragged by submarine': Angus MacLeod, 46, a fishing boat skipper… http://t.co/78Y49aQ37g
— Ilham (@ShigeMatsu007) 21 Март 2015
Selon le capitaine du bateau de pêche Aquarius, Angus Macleod, un filet de l'Aquarius a été propulsé devant le bateau, alors que l'autre filet restait à l'arrière lors que le bateau se trouvait au large des îles Hébrides extérieures.
"Je pêche en mer depuis 30 ans. Nous avons près de 110 ans d'expérience à nous tous et personne d'entre nous n'a jamais vu rien de pareil… La seule explication qui me vient à l'esprit est qu'il s'agit d'un sous-marin. Est-ce possible que ce soit un sous-marin étranger à l'Otan? Ce n'était pas une baleine. Nous avons déjà pris des baleines dans nos filets qui étaient tous emmêlés après ces incidents. De toute façon, c'était un engin, nous en sommes sûrs", a déclaré M.Macleod.
Le marin de 46 ans a déjà informé l'Agence pour la sécurité maritime et le Bureau britannique pour les incidents en mer de l'incident. Un représentant de la Marine britannique a déclaré qu'aucun sous-marin ni navire de l'Otan ne se trouvait pas dans ce secteur à cette heure.
Selon l'analyste militaire et journaliste Tim Ripley, il s'agirait d'un sous-marin russe chargé de surveiller les exercices importants de l'Otan qui débuteront dans cette région dans deux semaines. "Il est surprenant qu'un sous-marin soit piégé par les filets d'un bateau de pêche. Les submersibles cherchent à éviter ces bateaux, leur filets sont dangereux pour les sous-marins. Il est très probable que c'est un sous-marin russe. Il reste peu de baleines dans l'Atlantique Nord", a déclaré M.Ripley.
Ces derniers temps, les pays occidentaux ont lancé plusieurs chasses aux sous-marins russes.
En octobre 2014, la Marine suédoise a lancé une opération de recherche d'un sous-marin fantôme, identifié comme russe par opinion, au large de Stockholm. La plus grande opération de renseignement suédoise depuis la Guerre froide a coûté près de 20 millions de couronnes (2,1 millions d'euros), mais les recherches n'ont rien donné. L'opération a engagé des hélicoptères, des dragueurs de mines, une corvette furtive armée de missiles antinavires et de bombes, ainsi que plus de 200 militaires. A la mi-novembre, le commandement militaire suédois a déclaré qu'il s'agissait d'un mini-sous-marin étranger. Le ministère russe de la Défense a pour sa part rappelé que la Marine russe ne possédait pas de petits sous-marins.