Le journal a obtenu copie d'une lettre de M. Tsipras adressée le 15 mars dernier à Mme Merkel. Le premier ministre y fait savoir que si l'UE n'apporte pas à la Grèce une aide financière de courte durée, le pays sera obligé de choisir entre le paiement de sa dette (en premier lieu au Fonds monétaire international) et les dépenses pour les besoins sociaux.
Selon M. Tsipras, le service de la dette entraînera une "dégradation substantielle de la situation sociale et économique en Grèce". Le chef du gouvernement exprime également son mécontentement au sujet du fait qu'Athènes n'a pas d'accès aux crédits de la Banque centrale européenne (BCE).
La Banque centrale européenne (BCE) a pour sa part déclaré qu'elle ne participerait ni à l'annulation ni à la restructuration de la dette grecque.
Le montant total de cette dette étant de 320 milliards d'euros, l'Allemagne est le principal créancier d'Athènes.