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— Der SPIEGEL (@DerSPIEGEL) 20 Март 2015
La rédaction du principal magazine politique du pays, accusée de provocation et de mauvais goût y compris de la part de ses confrères, explique que "personne n'a eu envie de comparer la chancelière au nazis". Les auteurs ont tout simplement tenté de représenter la vision que pouvaient avoir les autres Européens de l'Allemagne.
Selon Klaus Brinkbäumer, rédacteur en chef de la revue, la rédaction considère comme inacceptables les caricatures primitives — représentant par exemple Angela Merkel avec la moustache d'Hitler — et n'est en aucune façon solidaire avec ces dernières. Les journalistes de Spiegel ont tenté de répondre à la question de pourquoi des parallèles entre les élites politiques de l'Allemagne moderne et du IIIe Reich étaient devenues possibles dans l'espace intellectuel de l'Europe moderne.
Le rédacteur en chef Klaus Brinkbäumer a même publié des explications spéciales concernant la Une du dernier numéro du magazine:
"La nouvelle Une du Spiegel attire les regards, elle a de l'acuité voire de la dureté. Mais est-elle ambiguë? Non. On ne peut la comprendre mal que si on veut le faire. Süddeutsche.de a interprété notre couverture de façon erronée et écrit: "Spiegel met Merkel sur le même plan que les nazis".
Le titre laisse comprendre qu'il s'agit de la vision européenne sur l'Allemagne. La silhouette d'Angela Merkel est découpée dans du papier et collée de manière exagérément maladroite: c'est une allusion aux caricatures qui représentent la chancelière avec la moustache d'Hitler. Ainsi, nous citons, ironisons et nous nous distançons pour regarder objectivement la convergence de l'histoire allemande avec la situation actuelle en Allemagne et en Europe".