Le 20 mars, deux attentats-suicides perpétrés dans deux mosquées de la capitale Sanaa ont fait jusqu'à 150 morts et plusieurs centaines de blessés. Par la suite, au moins 33 personnes ont trouvé la mort dans deux explosions survenues dans la ville de Saada (nord). Les attaques ont été revendiquées par les djihadistes de l'Etat islamique.
Le document souligne également l'absence de solution militaire à la crise qui affecte le Yémen.
"Nous appelons à la fin immédiate des opérations offensives unilatérales. Nous nous joignons aux membres du Conseil de sécurité en ce qui concerne la légitimité du président Hadi et réaffirmons notre soutien à ses efforts visant à sortir le pays de la crise", a indiqué le département d'Etat.
Depuis l'insurrection populaire de 2011, dans le sillage du Printemps arabe, qui a poussé au départ le président Ali Abdallah Saleh, le pouvoir central a été marginalisé par deux puissants groupes militaro-religieux. Le risque d'une guerre civile ou d'une partition au Yémen est de plus en plus évoqué dans les milieux politiques.