Yémen: Moscou condamne les attaques terroristes contre deux mosquées à Sanaa

© REUTERS / Mohamed al-SayaghiCrime scene investigators work after a suicide bomb attack at a mosque in Sanaa March 20, 2015
Crime scene investigators work after a suicide bomb attack at a mosque in Sanaa March 20, 2015 - Sputnik Afrique
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Les Russes expriment leurs condoléances au peuple yéménite, victime d'attaques terroristes, et compatissent à sa douleur.

Moscou condamne fermement et sans réserve les attentats perpétrés le 20 mars au Yémen contre deux mosquées de Sanaa pendant la prière du vendredi et présente ses condoléances aux familles des victimes, rapporte samedi le ministère russe des Affaires étrangères.

"Moscou condamne fermement et sans réserve ces crimes monstrueux. Tous ceux qui les ont préparés et réalisés doivent être sévèrement punis. Le meurtre de civils ne peut avoir aucune justification. Nous présentons nos condoléances aux parents des victimes et souhaitons la convalescence la plus rapide aux blessés", lit-on dans le communiqué.

"La Russie appelle de nouveau toutes les parties yéménites à opposer une ferme riposte à toutes les manifestations du terrorisme, en se guidant sur les plus hauts intérêts du peuple du Yémen, notamment sur le consensus national, l'unité du pays et son indépendance à réaliser par le biais d'un large dialogue avec le concours des Nations unies", déclare la diplomatie russe.

An injured girl reacts as she is carried by a man out of a mosque which was attacked by a suicide bomber in Sanaa March 20, 2015. - Sputnik Afrique
Yémen: attentat-suicide dans une mosquée, des dizaines de victimes
Deux attentats-suicides perpétrés dans deux mosquées de la capitale Sanaa ont fait plus de 150 morts et plusieurs centaines de blessés. Les attaques ont été revendiquées par l'Etat islamique (EI). Ces deux mosquées sont contrôlées par les miliciens chiites Houthis, qui tiennent la ville depuis septembre. 

L'Onu a appelé toutes les parties yéménites à cesser immédiatement toutes les actions hostiles et à exercer un maximum de retenue, en respectant leurs engagements à résoudre leurs différends par des moyens pacifiques.

Depuis l'insurrection populaire de 2011, dans le sillage du Printemps arabe, qui a poussé au départ le président Ali Abdallah Saleh, le pouvoir central a été marginalisé par deux puissants groupes militaro-religieux. Le risque d'une guerre civile ou d'une partition au Yémen est de plus en plus évoqué dans les milieux politiques.

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