Le chef du gouvernement israélien a fait cette déclaration malgré les critiques qu'il avait adressées au locataire de la Maison Blanche lors de la campagne électorale.
"Il n'y a aucune alternative. Nous sommes alliés", a indiqué M. Netanyahou.
Lui qui tentait de convaincre l'électorat d'être le seul à pouvoir riposter aux pressions émanant d'outre-Atlantique, il a qualifié Israël et les Etats-Unis de "plus grands alliés".
Pour infléchir la campagne électorale en sa faveur, Benjamin Netanyahou s'est rendu à Washington deux semaines avant le scrutin à la demande des républicains, opposants politiques au président américain actuel. Dans son discours au Congrès, il a critiqué la politique d'Obama aux négociations avec Téhéran et appelé les congressistes à faire échouer la conclusion d'un accord sur le nucléaire iranien.
La Maison Blanche, principal sponsor du processus de paix au Proche-Orient, a également été préoccupé par la promesse de M. Netanyahou d'empêcher l'apparition d'un Etat palestinien en cas de sa réélection. Les représentants de l'administration ont refusé de rencontrer le premier ministre lors de sa visite à Washington et des dizaines de congressistes démocrates ont boycotté son discours.
En Israël, l'opposition a accusé Benjamin Netanyahou d'être prêt à sacrifier les bonnes relations avec les Etats-Unis pour gagner des points supplémentaires aux élections.