La France, l'Allemagne et l'Italie ont décidé, après la Grande-Bretagne, d'adhérer à la nouvelle Banque asiatique d'investissement pour les infrastructures AIIB, a rapporté le Financial Times.
Selon le Financial Times, la décision des pays européens est un revers diplomatique pour l'administration de Barack Obama qui n'a pas réussi à persuader les pays occidentaux qu'ils pourraient mieux influer sur le fonctionnement de la nouvelle banque s'ils n'adhéraient pas à l'AIIB.
Créée en 2014 sur l'initiative de la Chine, l'Asian Infrastructure Investment Bank est considérée comme une institution concurrente de la Banque mondiale (BM) et de la Banque asiatique de développement (BAD). Elle est destinée à financer les projets dans les transports, l'énergie, les télécommunications et d'autres infrastructures dans la région Asie-Pacifique. Son capital initial est de 50 milliards de dollars.
La création de la banque AIIB est un nouveau chapitre dans la rivalité croissante entre la Chine et les Etats-Unis,
L'agence Chine nouvelle a rapporté que la Suisse, la Corée du Sud et le Luxembourg envisagent aussi à adhérer à la banque AIIB. Parmi les 21 pays ayant signé l'accord de fondation de la banque en octobre 2014 figurent la Chine, l'Inde, la Thaïlande, le Bangladesh, la Malaisie, le Singapour, les Philippines, le Pakistan, le Brunei, la Cambodge, le Kazakhstan, le Koweït, le Laos, le Myanmar, la Mongolie, le Népal, l'Oman, le Qatar, le Sri Lanka, l'Ouzbékistan et le Vietnam. L'Indonésie a plus tard aussi exprimé son désir d'adhérer à la banque.