"Il faut garantir la mise en application des accords de Minsk, notamment le renforcement du suivi par l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), et évaluer la situation concernant les sanctions. Certains pays jugent nécessaire de les maintenir, d'autres insistent sur leur durcissement et d'autres encore souhaitent leur allègement", a indiqué M.Garcia-Margallo avant une rencontre ministérielle de l’Union européenne.
Et d'ajouter que, selon l'Espagne, l'introduction de nouvelles sanctions serait inopportune.
"L'Espagne estime qu'à la conclusion des accords de Minsk, le moment n'est pas au durcissement des sanctions, qu'on doit donner la chance à la paix et au dialogue et ce, d'autant plus que le seul règlement possible en Ukraine, c'est un règlement politique et en aucun cas militaire", a relevé le chef de la diplomatie espagnole.
Selon ce dernier, Madrid suit de très près l'évolution de la situation en Ukraine, notamment dans le Donbass.
M.Garcia-Margallo a rappelé qu'il se trouverait du 8 au 10 mars à Moscou où il rencontrerait son homologue russe Sergueï Lavrov.
Les pays baltes, la Pologne et la Grande-Bretagne interviennent ouvertement en faveur d'un alourdissement des sanctions antirusses.
En 2013, les exportations de produits européens vers la Russie ont atteint 120 milliards d'euros, selon des chiffres publiés par la Commission européenne. A l'époque, Moscou était le quatrième partenaire commercial de l'UE.