"La propagande antirusse est à son comble et ne vise pas tellement le pays dans son ensemble, mais plutôt une seule personne – son leader — Vladimir Poutine. Or, cette campagne de diabolisation de la Russie et de son leader est même beaucoup plus intense que la campagne antisoviétique du siècle passé", estime l'auteur.
Seumas Milne souligne que le "battage" antirusse, l'assassinat de l'opposant Boris Nemtsov et les spéculations dans la presse sur la question "A qui profite sa mort?" sont dans l'intérêt de cette même partie qui souhaite que l'escalade du conflit en Ukraine se poursuive, qui appelle à livrer des armes à Kiev, en y envoyant des instructeurs militaires et qui voit son avantage dans une confrontation militaire avec la Russie.
"Il est évident qu'il n'en est rien. C'est entre autres le résultat de tout le système et des principes de l'Alliance, créée pour s'affirmer en leader sur le continent européen. Ces principes ont été élaborés par le Pentagone après la disparition de l'Union soviétique afin de "prévenir la réapparition d'un nouvel ennemi", est persuadé l'auteur.