Or plus tard le porte-parole du président du pays Ibrahim Kalyn a déclaré que la Turquie entendait mettre en place un système de défense antimissile compatible avec ceux de l'OTAN. D'après l'information du journal Sabah, citant une source au secrétariat de l'industrie de défense turque, l'une des priorités d'Ankara lors du choix du fournisseur du nouveau bouclier antimissile sera le transfert à la partie turque des technologies de la fabrication.
Ecoutons l'avis, exprimé à la radio « Sputnik », par l'expert militaire Igor Korottchenko, rédacteur en chef de la revue « Défense nationale »:
Je peux dire que, probablement, la Turquie devrait étudier une proposition de la Russie à ce sujet en dehors de l'appel d'offres. Dans le cadre des accords intergouvernementaux entre la Turquie et la Russie, la partie russe peut proposer à Ankara un transfert complet de technologies, adaptées aux critères de l'OTAN pour doter la Turquie d'un système entièrement intégré de défense anti-aérienne et antimissile sur la base des innovations russe dans ladite sphère. Cela doit impliquer une décision politique de la Turquie. Nous ne pouvons pas dire pour le moment si la Turquie choisira ou non la Russie pour réaliser son plan.
En effet, le ministre de la Défense de Turquie Ismet Yilmaz disait que le futur système de défense antimissile du pays ne serait pas intégré dans le système de l'OTAN. Or étant donné que la Turquie reste, quand même, membre de l'Alliance nord-atlantique, je pense que le critère de compatibilité du nouveau bouclier avec les standards de l'OTAN sera l'une des conditions du client turc. Mais indépendamment de son intégration ou non dans le système de l'OTAN, Moscou sera en mesure de concevoir et satisfaire toutes les demandes d'Ankara en matière d'un système de DCA et antimissile efficace.
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