Selon le dirigeant US, la situation en Ukraine présente toujours une "menace extraordinaire pour la sécurité et la politique étrangère des Etats-Unis". Cette menace est posée d'après Washington par des "individus qui sapent les processus et les instituts démocratiques en Ukraine" et "minent la paix, la sécurité, la stabilité et la souveraineté du pays".
Ainsi, toutes les séries de sanctions introduites à l'encontre de Moscou en 2014, dont le dernier volet imposé en décembre, sont prolongées d'un an.
Dans le même temps, le chef de la Maison Blanche et les leaders européens se sont déclarés prêts à décréter de nouvelles sanctions contre la Russie en cas de violations des accords de Minsk visant à mettre fin au conflit dans le Donbass ukrainien.
D'après un communiqué diffusé par l'administration Obama à l'issue d'une conférence téléphonique entre le président US, le premier ministre britannique David Cameron, le président français François Hollande, la chancelière allemande Angela Merkel, le premier ministre italien Matteo Renzi et le président de la Commission européenne Donald Tusk, la Russie risque de payer "un prix bien plus lourd" si les indépendantistes du Donbass tentent de s'emparer de nouveaux territoires.
Les leaders occidentaux ont également appelé toutes les parties impliquées dans le conflit ukrainien à s'abstenir de tout acte d'hostilité, à coopérer avec l'OSCE et à achever l'échange de leurs prisonniers.
Le président américain Barack Obama a prolongé d'un an les sanctions imposées contre la Russie
