Selon l’agence, la Française, qui travaillait pour le compte d'une ONG internationale, était accompagnée par son garde du corps, un habitant de Sanaa.
A Paris, le ministère des Affaires étrangères s'est dit dans l'incapacité de commenter cette information dans l'immédiat.
Plusieurs pays occidentaux, dont les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la France, ont annoncé la fermeture de leurs ambassades à Sanaa, et prié leurs ressortissants d'éviter de se rendre dans ce pays, ou de le quitter s'ils s'y retrouvent.
Le Yémen fait face à de multiples défis, une crise politique dangereuse prévaut dans la capitale Sanaa, les attaques d'Al-Qaïda dans la péninsule arabique (AQPA) s'intensifient et les affrontements entre ses forces et les Houthis se multiplient. Les milices chiites d'Ansarallah, qui ont renforcé leur mainmise sur la capitale Sanaa, notamment après avoir contraint le président Abd Rabo Mansour Hadi et son premier ministre à soumettre leurs démissions fin janvier, ont annoncé la dissolution du parlement yéménite et l'installation de nouvelles instances dirigeantes.
Les manifestations antigouvernementales ont commencé dans le pays à la mi-août 2014. Un mois plus tard, elles ont dégénéré en affrontements avec les forces de sécurité.