Selon les données du département fédéral pour la migration et les réfugiés, en 2015 les autorités de la RFA auront à examiner quelque 230 mille de demandes d'asile, dont 200 mille — de la part de réfugiés de la nouvelle vague. Ce sont des chiffres record pour les dernières années. Selon le même département, parmi ces nouveaux réfugiés les ressortissants du Kosovo sont en deuxième position pour leur proportion après ceux de la Syrie.
Chaque jour on voit des bus bondés quitter la capitale Pristina et d'autres villes en direction de la frontière serbe, le régime du passage de laquelle a été récemment assoupli pour les habitants du Kosovo. Une fois à Belgrade, les passagers poursuivent leur chemin à pied jusqu'à la frontière hongroise, que des contrebandiers et des policiers corrompus les aident à franchir.
Tel s'est avéré le projet occidental sous l'appellation de « Kosovo », réalisé à coups de frappes aériennes de l'OTAN, dont, d'ailleurs, allemandes.
A présent il est question dans les capitales européennes de procédés d'une déportation simplifiée des migrants clandestins du Kosovo dans leur pays.
Combien loin l'Union Européenne pourra-t-elle aller avec ses approches doubles? A cette question le directeur adjoint de l'Institut de l'analyse politique et militaire, Aleksandr Khramtchikhine donne une réponse univoque.
Quoi qu'il en soit, ces jours-ci Giannis Panousis, ministre adjoint en charge de la politique en matière d'immigration, a appelé les centres de rétention des immigrés ressemblant davantage à des prisons, un « phénomène honteux » pour le pays et a déclaré la nécessité de leur fermeture immédiate. On doit dire que la Grèce souffre surtout de l'afflux des immigrés clandestins. Peut-être, que cette décision de nouvelles autorités de Grèce donne exemple à leurs voisins de l'UE?
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