Les opérateurs américains Sprint, AT&T et T-Mobile se sont refusés de tout commentaire.
La porte-parole de l'opérateur allemand Deutsche Telekom, Alexia Sailer, interrogée vendredi par l'agence Sputnik, n'a pas exclu la possibilité d'un piratage des systèmes de sécurité de Deutsche Telekom par les services secrets américains et britanniques.
Gemalto, qui produit près de 2 milliards de cartes SIM par an ainsi que des puces pour cartes de crédit et documents d'identité numérique, a reconnu avoir enregistré plusieurs tentatives de piratage ces dernières années. La société a toutefois précisé qu'il n'y avait pas de preuves attestant que ces tentatives s'expliqueraient par des activités des services secrets. Gemalto a promis de tout faire pour élucider cette affaire.