"Il va sans dire que tous les engagements financiers envers les partenaires européens et internationaux doivent être respectés. Cela doit constituer la base de tout accord", a souligné M.Juncker dans une interview accordée à l'hebdomadaire allemand WirtschaftsWoche.
Athènes réclame une suppression partielle de sa dette publique qui se monte déjà à 320 milliards d'euros. Le pays refuse de céder aux ultimatums et de poursuivre une politique d'austérité drastique.
Berlin rappelle pour sa part que toute extension de l'aide internationale à la Grèce au-delà du 28 février est "indissociable" de la réalisation par Athènes des réformes prévues par le programme d'aide en cours.
"Il n'est pas acceptable et il ne sera pas accepté qu'on se lance dans une extension sans mise en œuvre des réformes convenues, les deux choses sont indissociables", a déclaré Martin Jäger, le porte-parole du ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble.
Les ministres des Finances de la zone euro ont la redoutable tâche de chercher un accord acceptable à la fois par la Grèce et ses bailleurs de fonds internationaux, introuvable depuis l'accession au pouvoir à Athènes du parti anti-austérité Syriza.