Selon le président de l'Eurogroupe Jeroen Dijsselbloem, la balle est désormais dans le camp des autorités grecques. "On peut utiliser cette semaine, mais c'est à peu près tout", a déclaré M.Dijsselbloem lors d'une conférence de presse.
Le commissaire européen aux Affaires économiques Pierre Moscovici a pour sa part fait savoir que les discussions avec Athènes se poursuivraient, tout en soulignant l'"absence d'alternative" à la prolongation du programme.
De son côté, le ministre grec des Finances Yanis Varoufakis s'est déclaré confiant quant à la possibilité de trouver un accord avec la zone euro. D'après lui, la Grèce était disposée à signer un accord préparé par la Commission européenne, qui reconnaissait la gravité de "la crise humanitaire" dans le pays et proposait une extension de quatre mois de l'accord de prêt avec ses créanciers.
Pourtant, ce document a été "remplacé" avant la réunion de l'Eurogroupe par un texte "absurde et inacceptable" proposant une "extension du programme en cours", affirme M.Varoufakis.
Bien que l'UE ait accordé à Athènes une aide anticrise en échange d'un programme d'austérité, la dette publique de la Grèce n'a fait que grandir ces dernières années pour se chiffrer à 180% du PIB, soit plus de 320 milliards d'euros.