"Le ministère de la Défense, en examinant le projet préliminaire de Dassault, a estimé à tort que les Rafale étaient l'option la moins chère (par rapport à leurs concurrents lors d'un appel d'offres de 2012, ndlr). A présent, alors que nous avons obtenu au bout de trois ans des chiffres définitifs de la part des Français, il s'est avéré que l'Inde devrait payer beaucoup plus que prévu initialement", a indiqué un interlocuteur du quotidien.
Parmi les raisons qui ont poussé le ministère de la Défense à revenir sur sa décision figure l'augmentation du prix du contrat et le refus de Paris de transmettre les technologies à la partie indienne.
En janvier dernier, les autorités indiennes ont demandé à la France de régler toutes les questions en suspens avant la visite du premier ministre Narendra Modi à Paris prévue en avril prochain.