L'absence de position commune sur les méthodes visant à régler la crise ukrainienne et sur la politique à appliquer à l'égard de Moscou a provoqué des tensions dans les relations entre les Etats-Unis et l'UE et constitue un problème que ces derniers n'arrivent plus à cacher, rapporte l'hebdomadaire américain Time dans l'article intitulé "La Chine, grand gagnant du conflit entre la Russie et l'Occident".
Washington et Bruxelles ont tenté de masquer leurs contradictions lors de la Conférence de Munich. Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a déclaré à cette occasion que les parties divergeaient sur la tactique, mais s'accordaient sur la stratégie. Cependant, la Russie n'envisage de remplir aucune des exigences de l'Occident, ce qui transforme la "tactique" de Bruxelles et de Washington en un "jeu de balle" (ballgame).
"Comment faire plier Poutine? Telle est la question fondamentale à laquelle ni l'Europe ni les Etats-Unis ne peuvent aujourd'hui répondre", indique le magazine.
A l'heure actuelle, Washington et Bruxelles discutent pour savoir s'il faut aider militairement l'Ukraine ou non. Alors que les Etats-Unis, le Canada et la Grande-Bretagne penchent en faveur de cette option, l'Allemagne s'y oppose vivement, constate l'hebdomadaire.
Cette divergence est le signe d'un conflit plus profond. Le fait est que les Etats-Unis ne cherchent pas tant à aider l'Ukraine qu'à punir la Russie. Cependant, toute nouvelle sanction contre Moscou porte préjudice au principal allié de Washington: l'Union européenne. Il se trouve donc qu'en voulant punir la Russie, les Etats-Unis punissent l'Europe.
Faut-il s'étonner que les gouvernements européens hostiles aux nouvelles mesures antirusses soient de plus en plus nombreux, s’interroge le journal.
Plus la situation dans l'est de l'Ukraine se détériore, plus il est probable que l'Amérique et l'Europe se divisent sur les scénarios visant à régler la crise ukrainienne. Ce n'est pas la Russie qui sera le grand gagnant dans cette division, mais la Chine qui en profitera pour promouvoir ses intérêts économiques, conclut Time.
A l'heure actuelle, Washington et Bruxelles discutent pour savoir s'il faut aider militairement l'Ukraine ou non. Alors que les Etats-Unis, le Canada et la Grande-Bretagne penchent en faveur de cette option, l'Allemagne s'y oppose vivement, constate l'hebdomadaire.
Cette divergence est le signe d'un conflit plus profond. Le fait est que les Etats-Unis ne cherchent pas tant à aider l'Ukraine qu'à punir la Russie. Cependant, toute nouvelle sanction contre Moscou porte préjudice au principal allié de Washington: l'Union européenne. Il se trouve donc qu'en voulant punir la Russie, les Etats-Unis punissent l'Europe.
Faut-il s'étonner que les gouvernements européens hostiles aux nouvelles mesures antirusses soient de plus en plus nombreux, s’interroge le journal.
Plus la situation dans l'est de l'Ukraine se détériore, plus il est probable que l'Amérique et l'Europe se divisent sur les scénarios visant à régler la crise ukrainienne. Ce n'est pas la Russie qui sera le grand gagnant dans cette division, mais la Chine qui en profitera pour promouvoir ses intérêts économiques, conclut Time.