Selon Iliopoulos, les armes russes qui sont parmi les meilleures au monde pourraient satisfaire les besoins de la sécurité nationale.
La différenciation dans le domaine des armements, est-elle nécessaire en Grèce? Y a-t-il des obstacles à une telle différenciation?
« Je doute que l'économie grecque peut se permettre de participer aux projets d'armement. Athènes devraient se débrouiller avec les contrats militaires déjà signés. Cependant, le nouveau gouvernement arrivé au pouvoir en Grèce, notamment les ministères des AE et de la défense, seront intéressés aux liens plus étroits avec la Russie.
La coopération militaire russo-grecque a ses points forts et faibles. Il convient de mentionner parmi les aspects positifs la fiabilité des armements russes au plan de l'efficacité d'emploi au moment critique.
Et maintenant — un commentaire du rédacteur en chef de la revue Défense nationale Igor Korotchenko, membre du Conseil public auprès du ministère russe de la défense, directeur du Centre d'analyse du commerce mondial d'armes (TSAMTO):
« Je partage l'opinion de l'expert grec parce qu'il en est vraiment ainsi. Saddam Hussein a acheté à l'époque les armements français, en particulier les systèmes de DCA, des radars. Au moment critique tous ces systèmes électroniques ont été débranchés par signal de satellite. Les armes américaines et françaises sont dotées de programmes qui peuvent être activés à tout moment et l'arme devient non fonctionnelle.
Je ne pense pas qu'en tant que membre de l'OTAN, la Grèce ne peut pas acheter les armes russes. D'après les données dont je dispose, il y a beaucoup d'équipement technique russe dans ce pays qui correspond aux standards de l'OTAN et rien d'empêche de l'exploiter efficacement. De ce fait, les déclarations selon lesquelles le matériel de guerre russe est incompatible avec les critères militaires de l'OTAN sont infondées ».
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