L'Union économique eurasiatique (UEE), qui entrera en vigueur à partir du 1er janvier 2015, devrait travailler sur la création d'une assemblée interparlementaire pour faciliter la formulation de normes universelles communes pour les pays membres, estime Tatiana Moskalkova, vice-présidente de la commission pour les affaires de la CEI à la Douma (chambre basse du parlement russe).
L'entente pour lever les restrictions sur la circulation des marchandises – l'ouverture des frontières douanières – fut un grand mérite de l'Union douanière, rappelle la députée.
"Mais l'Union économique eurasiatique est allée encore plus loin: hormis le libre-échange elle a avancé le concept de liberté de circulation des services, de la main d'œuvre et du capital", rappelle la députée.
Parmi les difficultés qui se présentent aujourd'hui à l'UEE, selon Tatiana Moskalkova, figure le fait que la dimension parlementaire s'est "affaissée" dans le nouvel accord, car auparavant la Communauté économique eurasiatique disposait d'une assemblée internationale, interparlementaire, qui élaborait des normes communes pour tous les États.
"Aujourd'hui, l'accord ne prévoit pas de telle assemblée interparlementaire et nous devrons créer une telle forme d'intégration pour que la base juridique fonctionne de manière efficace", estime la députée.
