L'Union européenne et l'Union économique eurasiatique (UEEA), qui commencera à fonctionner à partir de janvier 2015, doivent conjuguer leurs efforts pour mettre en place une zone de libre-échange, estime le président de la Commission eurasiatique Viktor Khristenko.
"A mon avis, il est absolument nécessaire de réaliser ce projet d'envergure réunissant l'Union européenne et l'Union eurasiatique. Il s'agit d'un projet qu'il faut concevoir dans les moindres détails. Je suis persuadé que si nous nous fixons une telle tâche, les passions s'apaiseront très vite", a déclaré M. Khristenko dans une interview à la télévision russe.
Il commentait ainsi l'initiative du président Vladimir Poutine concernant la création d'une zone de libre-échange de l'Atlantique à Vladivostok.
"Je suis persuadé que nous y arriverons", a affirmé le président de la Commission eurasiatique.
Les chefs des cinq Etats membres de la Communauté économique eurasiatique (CEEA) ont signé vendredi à Minsk un accord liquidant cette organisation qui cèdera sa place à l'Union économique eurasiatique (UEEA) à partir du 1er janvier 2015. La nouvelle structure regroupe pour le moment la Russie, la Biélorussie et le Kazakhstan.
L'Arménie et le Kirghizstan entendent intégrer l'UEEA eux aussi. Vendredi, Erevan a signé un accord d'adhésion à cette organisation et Bichkek a adopté une feuille de route pour y adhérer à son tour.