Pyongyang tente vainement d'attirer l'attention de l'Onu sur les exercices de Séoul

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Un diplomate nord-coréen en poste à l'Onu a reproché lundi au Conseil de sécurité de ne pas réagir à ses demandes d'examiner la question des manœuvres américano-sud-coréennes considérées par la Corée du Nord comme une menace à sa sécurité nationale.

Un diplomate nord-coréen en poste à l'Onu a reproché lundi au Conseil de sécurité de ne pas réagir à ses demandes d'examiner la question des manœuvres américano-sud-coréennes considérées par la Corée du Nord comme une menace à sa sécurité nationale. 

L'ambassadeur adjoint nord-coréen aux Nations Unies, Ri Tong-il, a annoncé lors d'une conférence de presse que son pays avait présenté des demandes officielles au Conseil de sécurité de l'Onu le 21 juillet et le 18 août.

"Or, nous n'avons obtenu aucune réponse", a-t-il déclaré, qualifiant ce comportement de "manque de respect" et de "violation du protocole". 

Selon le diplomate, ces messages invitaient le Conseil de sécurité à examiner la nécessité de mettre un terme aux manœuvres Ulji Freedom Guardian qui réunissent, d'après Pyongyang, près d'un demi-million de personnes.

Selon Séoul, ces exercices rassemblent 50.000 soldats sud-coréens, 30.000 soldats américains et 3.000 militaires déployés à l'extérieur de la Corée du sud. 

"Nous ne pouvons plus tolérer ces manœuvres, car elles sont trop dangereuses et trop agressives", a souligné Ri Tong-il. 

Il a ajouté que la Corée du Nord se réservait le droit de se protéger contre toute agression extérieure et qu'elle était prête à "passer à l'action à tout moment". Le diplomate a réaffirmé à cette occasion que Pyongyang n'écartait pas la possibilité  d'effectuer une frappe nucléaire sur des cibles militaires aux Etats-Unis.

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