Bryan Sykes est professeur de génétique humaine à la très réputée Université d'Oxford au Royaume-Uni. Éminemment respecté dans sa profession, l'homme n'a eu de cesse, lors de sa carrière, de vulgariser la science afin de la rendre accessible à tous. Cette fois, le britannique a fait une découverte pour le moins surprenante. En analysant des échantillons supposés de poils de yéti provenant de musées, le professeur a découvert que ces derniers appartenaient en réalité à des ours, des chevaux, des canidés, des vaches, un humain, des ratons laveurs... mais pas de yéti, rapporte le site Gentside. Les recherches menées ont surtout montré qu'une espèce encore inconnue d'ours polaire pourrait bien exister.
A en croire les bergers de l'Arun Valley, le yéti n'a rien d'une créature mythologique ou d'un fantasme : c'est un être vivant ! Deux des échantillons analysés par Bryan Sykes et dont l'origine reste encore floue proviendraient tout d'abord du Bhoutan, mais aussi de l'Inde, et plus précisément de la région du Ladakh. Ce possible ADN d'ours polaire serait vieux de 40.000 ans. Néanmoins, les recherches de Bryan Sykes restent à prendre avec des pincettes. En effet, la communauté scientifique compte faire toute la lumière sur cette découverte. Pour en avoir le coeur net, Bryan Sykes et son équipe comptent mettre en place une expédition afin de partir sur les traces du yéti. /N