Gaz: la Russie pourrait devenir le fournisseur numéro un en Asie

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La participation active de la Russie aux projets énergétiques asiatiques lui permet de s’assurer une réputation de fournisseur riche en ressources, mais aussi de partenaire fiable. D’autant que les pays d’Asie-Pacifique sont actuellement les principaux consommateurs du gaz naturel liquéfié (GNL).

La participation active de la Russie aux projets énergétiques asiatiques lui permet de s’assurer une réputation de fournisseur riche en ressources, mais aussi de partenaire fiable. D’autant que les pays d’Asie-Pacifique sont actuellement les principaux consommateurs du gaz naturel liquéfié (GNL).

La Russie en exporte déjà, même si le GNL n'est produit à ce jour que dans le cadre du projet Sakhaline-2, orienté vers le Japon. Or la Russie voit plus loin. Elle entame la mise en œuvre du projet Sakhaline-1. Qui plus est, le consortium Gazprom planifie de construire une usine de GNL dans le territoire du Primorié avec comme clients en puissance les pays d’Asie-Pacifique – en premier lieu la Chine, le Vietnam et l’Inde.

Comme le montre l’expérience, l’Orient choisit avec soin ses partenaires. Il suffit d’évoquer les pourparlers entre la Russie et la Chine. Dix ans de discussions circonstanciées. Et comme résultat – un contrat gazier record de 400 milliards de dollars sur 30 ans. L'exemple de la Chine incite New Dehli à évoquer l’ouverture de négociations avec Moscou sur le prolongement du gazoduc russo-chinois vers l’Inde. Si ce projet est soutenu appui, le gazoduc pourrait devenir le plus long du monde. Toutefois, certains experts jugent plus raisonnable de fournir à l’Inde du GNL depuis l’île de Sakhaline.
L’inde est une économie émergente. Elle éprouve visiblement une pénurie de ressources énergétiques. Ce pays participe déjà à nombre de projets.

Ainsi, Rosneft et le groupe indien ONGC ont signé un accord sur la prospection géologique et l’extraction conjointe des hydrocarbures. Les compagnies indiennes sont des acheteurs en puissance de GNL d’Extrême-Orient. Vladimir Feïguine, directeur de l’Institut de l’énergie et des finances, expose sa vision des perspectives de de la coopération russo-indienne :

« Elles sont illimitées. Si l’on regarde les besoins d’un pays tel que l’Inde, ainsi que son essor dynamique. Selon les pronostics des agences internationales, à l’avenir l’Inde deviendra l’un des trois pays plus gros consommateurs de ressources énergétiques. Là il n’y a pas de limites. On peut parler de dizaines de milliards de dollars en équivalent argent. »

Dans la région d’Asie-Pacifique il y a déjà des producteurs et des exportateurs traditionnels de GNL, dont l’Indonésie et la Malaisie. Or la conjoncture sur le marché énergétique local est en train de changer. L’Indonésie, par exemple, commence à exporter moins, laissant du gaz pour elle. La situation est similaire en Malaisie. Ces pays se développent, et il ne faudra pas attendre longtemps pour qu’ils deviennent des importateurs de gaz et de pétrole. Les experts constatent de même un besoin croissant en ressources énergétiques au Vietnam, au Cambodge, eu Laos et aux Philippines.

Suivant les prévisions des analystes la consommation de GNL en Asie du Sud-est va prochainement doubler. De ce fait, la Russie tient actuellement une chance unique de proposer ce qui manque à cette région en développement.

La Voix de la Russie

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