M. Pahor, qui a dissous formellement l'Assemblée nationale élue fin 2011, espère selon l'agence slovène STA qu'un gouvernement pourra être formé vers la mi-septembre, et ainsi éviter une longue paralysie politique, rapporte l'AFP.
L'économie de la Slovénie reste convalescente, après que le pays a évité in extremis, l'hiver dernier, d'avoir à recourir à une aide internationale.
Alenka Bratusek, chef de la coalition de centre-gauche arrivée au pouvoir en mars 2013 pour s'attaquer de front à la crise financière, avait jeté l'éponge début mai après avoir perdu la direction du parti Slovénie Positive (PS) au profit de Zoran Jankovic, le fondateur du parti et charismatique maire de la capitale Ljubljana. Ce dernier avait précédemment dû quitter la tête de PS après des accusations de fraude fiscale et de corruption.
A la tête de la Slovénie, un pays de deux millions d'habitants qui a fait partie de l'ex-Yougoslavie, Mme Bratusek avait lancé un vaste programme d'austérité et un plan de privatisation des entreprises publiques pour réduire le déficit public et sortir le pays de la récession dans laquelle il était entré en 2011.
En décembre 2013, la Slovénie, ancien élève modèle de la zone euro, est parvenue à recapitaliser ses trois plus grandes banques, minées par de mauvaises créances, ce qui lui a permis d'éviter d'avoir recours à un plan d'aide européen.
Alenka Bratusek s'apprête désormais à affronter les urnes avec le nouveau parti qu'elle a formé samedi, l'« Alliance Alenka Bratusek ».