"Nous ne constatons aucun changement dans le processus de retrait du contingent auquel participe la Russie. La Russie est très intéressée par la coopération avec nous sur certains domaines. L'impact de l'afflux de la drogue afghane sur la Russie est plus fort que sur les pays membres de l'OTAN, si bien que la poursuite de la coopération sert les intérêts des deux parties. Actuellement, je ne note pas d'aggravation de la situation de l'ISAF à la lumière de la situation en Ukraine", a déclaré le commandant en chef des forces de l'Alliance Philippe Breedlove.
De son côté, le président du Comité militaire de l'OTAN, le général Knud Bartels, a déclaré que les opérations de l'Otan en Afghanistan se poursuivaient positivement et qu'il ne voyait pas d'un impact négatif sur cette activité.
Les ministres des Affaires étrangères de l'OTAN ont annoncé le 1er avril dernier qu'ils suspendaient la coopération civile et militaire pratique avec la Russie, mais maintenaient le dialogue politique au sein du Conseil Russie-OTAN au niveau des ambassadeurs et à un niveau plus élevé. Le secrétaire général de l'OTAN Anders Fogh Rasmussen a plus tard déclaré que l'Alliance comptait poursuivre la coopération avec Moscou dans la lutte contre le trafic de drogue et sur l'Afghanistan.