La participation de l'Iran à la conférence de paix sur la Syrie, dont la tenue est prévue à Montreux (Suisse) le 22 janvier, est toujours étudiée par les initiateurs de la convocation du forum, a indiqué mardi le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon, en visite au Kurdistan irakien.
"La participation de l'Iran est toujours en discussion, alors que ma position, à titre de secrétaire général, a été et reste inchangée et explicite: l'Iran doit participer, et je ne cesse d'œuvrer à obtenir un consensus sur cette question", a déclaré M.Ban.
La participation de l'Iran à la conférence de paix sur la Syrie qui se déroulera mercredi prochain dans la ville suisse de Montreux reste incertaine. Lundi, cette question s'est trouvée au centre d'une rencontre tripartite à Paris, associant le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, le secrétaire d'Etat américain John Kerry et l'envoyé spécial des Nations unies et de la Ligue arabe pour la Syrie Lakhdar Brahimi.
Tous trois ont été unanimes à estimer que la présence de l'Iran pourrait exercer un impact positif sur le déroulement des négociations de paix. Quoi qu'il en soit, le chef de la diplomatie américaine a de nouveau souligné que Téhéran serait "invité" s'il acceptait les principes de la transition politique en Syrie définis par le communiqué de Genève en date du 30 juin 2012.
Selon les Nations unies, le conflit syrien, qui dure depuis mars 2011, a emporté plus de 115.000 vies et a fait 13 millions de réfugiés ou de personnes déplacées internes (PDI). A l'heure actuelle, plus de 8 millions de personnes dépendent de l'aide humanitaire en Syrie.