L'accord conclu à Genève montre que les puissances occidentales acceptent de reconnaître à l'Iran le droit de développer son programme nucléaire, a déclaré le président iranien Hassan Rohani cité par l'agence IRNA.
"L'accord de Genève signifie que la communauté internationale a reconnu le droit de l'Iran d'utiliser les technologies nucléaires à des fins pacifiques", a déclaré M.Rohani, soulignant que l'application de cet accord commencerait dans les prochains jours.
Le président a dans le même temps indiqué que son gouvernement privilégiait en premier lieu les intérêts du peuple iranien.
"Nous bâtirons nos relations internationales compte tenu de nos intérêts nationaux", a-t-il affirmé.
Vendredi dernier, le vice-ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi et l'adjointe de la chef de la diplomatie européenne, Helga Schmid, sont parvenus à régler les différends concernant l'application de l'accord préalable conclu le 24 novembre à Genève entre l'Iran et les six médiateurs internationaux (Russie, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Chine et Allemagne). L'accord entrera en vigueur le 20 janvier.
Aux termes de ce document, Téhéran s'est engagé à suspendre pour une durée de six mois l'enrichissement d'uranium à plus de 5%, à stopper la mise en place du réacteur à eau lourde d'Arak et à autoriser les inspecteurs de l'AIEA à visiter les sites nucléaires iraniens. En contrepartie, les pays occidentaux s'abstiendront d'imposer de nouvelles sanctions et lèveront partiellement celles déjà en vigueur.