Le chef de l’État a tenu une conférence consacrée à la lutte contre le terrorisme, s’est rendu sur les lieux d’un attentat et a visité les blessés à l’hôpital municipal.
Le premier jour du Nouvel an, le président Poutine est arrivé à Volgograd, ville qui récupère péniblement après les attentats du 29 et du 30 décembre. Le chef de l’État a convoqué une conférence consacrée à la lutte contre le terrorisme en présence du directeur du FSB Alexandre Bortnikov, du ministre de l’Intérieur Vladimir Kololotsev, du gouverneur de la région de Volgograd et les responsables de la police locale. La conférence commence à 7 heures du matin :
« Les crimes ignobles commis à Volgograd se passent de tout commentaire. Rien ne peut justifier les crimes perpétrés contre la population, surtout les femmes et les enfants. »
Le président a fait valoir que la sécurité de la population devait être la priorité absolue au cours des opérations spéciales lancées par les forces anti-terreur russes.
« J’attire votre attention sur le fait que lors des opérations spéciales, les forces anti-terreur russes font tout ce qui est en leur pouvoir pour garantir la sécurité de la population, en premier lieu les femmes et les enfants. Les terroristes, eux, se donnent les objectifs diamètralement opposés. »
Au tout début de la conférence, le chef de l’État a proposé aux participants de parler des mesures prises par la police et par les services spéciaux pour assurer la sécurité des citoyens à l’échelle nationale. Il a également demandé de préciser ce qui avait été fait pour les familles des victimes.
Vladimir Poutine a ensuite écouté le rapport de la ministre de la Santé publique Veronika Skvortsova sur l’organisation des soins aux blessés dans les hôpitaux de Volgograd et de Moscou.
Après la conférence, Vladimir Poutine s’est rendu sur les lieux de l'attentat et visité les blessés dans un hôpital municipal. Il a interrogé les médecins sur l’état des malades et s’est entretenu avec eux. Une femme a remercié le président pour son attention en l’assurant que « rien ne pouvait démoraliser les habitants de la ville ». En réponse, Vladimir Poutine a félicité tous les malades à l’occasion du Nouvel an et leur a souhaité un prompt rétablissement. N
