Les attentats perpétrés dimanche et lundi à Volgograd (ex-Stalingrad) constituent une tentative d'attiser l'animosité interconfessionnelle en Russie, indique lundi un communiqué du ministère russe des Affaires étrangères.
"Ce coup monté avec cynisme à la veille de la fête du Nouvel an constitue une nouvelle tentative des terroristes […] de semer la panique et le chaos, d'attiser la haine interconfessionnelle et les conflits dans la société russe. Nous ne reculerons pas et continuerons à combattre avec fermeté et conséquence contre un ennemi perfide qui ignore les frontières et que seuls les efforts conjugués sont en mesure d'arrêter ", lit-on dans le communiqué.
"Les actes criminels commis à Volgograd ont été organisés selon le même modèle que les attaques terroristes aux Etats-Unis, en Syrie, en Irak, en Libye, en Afghanistan, au Nigeria et dans d'autres pays. Leurs inspirateurs sont également les mêmes", constate le document.
Moscou dénonce la tendance de certains "analystes politiques" à diviser les terroristes en "bons et "mauvais" en fonctions des missions géopolitiques qu'ils se fixent.
Deux attentats ont secoué Volgograd en moins de 24 heures, le premier perpétré dans la gare ferroviaire de la ville et le second dans un trolleybus. Tous les deux ont été commis par des terroristes kamikazes. Ces attaques ont fait 32 morts, selon le ministère des Situations d'urgence.
Des dizaines de personnes, dont des enfants, ont été hospitalisées dans un état grave ou critique.