Vladimir Poutine exhorte ceux qui soutiennent l'intervention armée à examiner les conséquences d'une agression.
Tout événement au Proche-Orient a un impact économique considérable. Cette région alimente l’économie mondiale, ou une part importante de celle-ci, en ressources énergétiques. Des affrontements et des cataclysmes au Proche-Orient entrainent une hausse des prix des hydrocarbures, nous le savons très bien. Cela signifie que ces prix entravent le développement de l’économie mondiale. Alors, en période de crise financière majeure, la déstabilisation dans la région doit être qualifiée de contreproductive, si l'on reste dans le politiquement correct.
Le problème syrien s'est trouvé au cœur des débats au sommet du G20. Son examen minutieux a fini tard dans la nuit. Dans ce contexte, une question se pose : « Est-ce que la Russie, partenaire principal de la Syrie, va aider le pays ? » Voilà ce qu’a répondu Vladimir Poutine :
« Est-ce que nous allons aider la Syrie ? Oui. Nous le faisons actuellement. La Russie livre des armes en Syrie, nous coopérons dans les sphères économique et humanitaire, dont la livraison d’aide humanitaire à la population, aux civils se trouvant en difficultés dans le pays. »
Les déclarations anti-agression au sommet du G20 seront-elles capables de changer radicalement la position du président américain Barak Obama ? Rien n'est moins sûr.
Pourtant, les Etats-Unis et leurs partisans doivent prendre en considération que le scénario militaire les mettra hors-la-loi, a souligné le dirigeant russe à Saint-Pétersbourg. Conformément aux normes internationales, le recours à la force contre un Etat indépendant et souverain n’est autorisé que dans le but de se défendre. /N