Le chef de la commission d'enquête de l'ONU sur les armes chimiques Ake Sellström et la haute représentante de l'ONU pour le désarmement Angela Kane sont arrivés mardi au Liban d'où ils envisagent de se rendre à Damas pour évoquer avec les autorités syriennes l'utilisation présumée d'armes chimiques en Syrie, ont annoncé mardi les médias internationaux.
"Ils doivent se rendre mercredi à Damas", a déclaré une source dans les structures de l'ONU à Beyrouth.
La commission d'enquête internationale dirigée par M. Sellström a été instituée à la demande du gouvernement syrien après l'explosion présumée d'un obus chimique dans les environs d'Alep le 19 mars dernier. Or, suite à la pression exercée par des pays occidentaux, la commission a réclamé l'accès non seulement à Alep, mais à l'ensemble du territoire syrien. Cette démarche a éveillé la méfiance de Damas qui y a vu une tentative de rejouer le "scénario irakien" mis en œuvre par les Etats-Unis pour renverser le régime de Saddam Hussein.
La commission a finalement recueilli des informations dans des pays tiers.