Le consortium russe Gazprom et le groupe néerlandais Gasunie ont signé lundi une lettre d'intention portant sur l'extension du gazoduc Nord Stream.
Le document a été signé dans le cadre de la visite du président russe Vladimir Poutine aux Pays-Bas.
Gasunie figure parmi les actionnaires du projet Nord Stream. A l'heure actuelle, les sociétés participant au projet étudient l'impact écologique éventuel de la mise en place de deux nouvelles conduites du gazoduc. Le PDG de Gazprom, Alexeï Miller a auparavant déclaré que leur construction ne serait pas confiée à l'opérateur actuel Nord Stream AG, mais à une autre société.
Selon M. Miller, les perspectives d'extension du gazoduc sont actuellement examinées aussi bien entre les actionnaires de Nord Stream AG qu'avec les entreprises qui n'ont pas participé à la construction des deux premières conduites. Parmi ces entreprises figure le groupe britannique BP.
Le gazoduc Nord Stream sert à acheminer du gaz russe vers l'Europe par le fond de la mer Baltique. Son tronçon sous-marin long de 1.220 km relie la ville russe de Vyborg à la ville allemande de Greifswald. Pour réaliser le projet, la société Nord Stream AG a été fondée. Son capital est détenu par le russe Gazprom (51%), les allemands Wintershall Holding et E.ON (15,5% chacun), le français GDF Suez et le néerlandais Gasunie (9% chacun).
Le gaz russe est actuellement acheminé par deux conduites d'une capacité de 27,5 milliards de m3 chacune. L'une d'entre elles a été mise en service en novembre 2011, l'autre en octobre 2012.
La capacité prévue de la troisième et de la quatrième conduites sera analogue à celle des deux premières, a indiqué le PDG de Gazprom.