« Non » aux guerres des monnaies, « Oui » à la coopération

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Pas de guerres entre les monnaies – seulement la coopération et l'assistance mutuelle. Cette décision a été prise par les ministres des finances du G20 à Moscou lors de la première rencontre dans le cadre de la présidence russe du G20 de cette année. L'intérêt des chefs des départements des finances s'est focalisé sur la stratégie de la lutte contre le ralentissement global des rythmes de la croissance économique.

Les ministres des finances du G20 se sont mis d'accord de renoncer aux « guerres des monnaies » - à la dévaluation intentionnelle des devises pour le maintien de la croissance économique. « La dévaluation concurrentielle », devenue un phénomène fréquent depuis l'arrivée de la crise économique, était un des sujets centraux des discussions du G20. La raison est l'affaiblissement du yen de 20 % depuis novembre 2012 après les injections massives dans l'économie du Japon ce qui a provoqué une tempête d'indignation du côté de la direction des autres pays. Néanmoins, dans la déclaration finale, les ministres des finances du G20 n'ont pas critiqué le Japon comme « initiateur des guerres des monnaies », mais ils se sont mis d'accord pour suivre la formation des cours des monnaies en conformité avec le marché. L'essentiel – ce sont les actions coordonnées, a déclaré à la conférence de presse finale le ministre des finances de Russie Anton Silouanov.

2013 – c’est l'année, où les tendances devront être définies. Ou bien nous saurons fixer cette tendance positive qui s'est esquissée maintenant. Ou nous ne pourrons pas suivre une politique coordonnée et une nouvelle récession nous attendra. C'est pourquoi plusieurs choses vont dépendre des actions communes coordonnées dans le domaine de la politique économique des principaux pays du G20. C'était l’objet de notre discussion. Nous n'avons pas oublié non plus la question de la situation sur les marchés des changes, de la concurrence entre les monnaies. Nous sommes tous d'accord que la concurrence entre les monnaies est inadmissible, et cela fait partie du communiqué.

Le chef du fonds monétaire international Christine Lagarde, elle, a caractérisé la situation sur les marchés des changes comme « une préoccupation, mais non des guerres ».

« Notre principale tâche est de révéler les excédents qui peuvent prendre la forme de bulles, ou une volatilité excessive. En parlant honnêtement, nous n'observons pas cela pour le moment, néanmoins nous devons faire attention à cela. Et pour prévenir des phénomènes semblables, la coopération est absolument nécessaire. Cela se reflète dans le communiqué final. Pas de guerres des monnaies mais la préoccupation par la situation sur le marché des changes. Pas de division – seulement la coopération ».

Ce n'est pas la dernière rencontre des chefs des ministères des Finances du G20 sous la présidence de la Russie. La suivante aura lieu en avril. Les ministres présenteront les bilans des rencontres aux chefs des États durant le sommet qui aura lieu cet automne à Saint-Pétersbourg. /L

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