Le pays « des valeurs identiques à la France » selon François Hollande… recycle ses vieux !

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Le fondateur de la société allemande plastinarium.de Gunther von Hagens (68), qui recycle les vieux et les plus jeunes sous formes d'œuvres d'art et qui, peut-être, alimente l'industrie en éléments de base pour la production de produits de beauté et de savon et qui vend ses produits humains sur le Net , sera, selon sa décision, recyclé très bientôt à son tour.

Atteint de la maladie de Parkinson, ses jours sont dorénavant comptés. L'Allemagne, qui compte une mortalité de 850 000 décès par an, va atteindre le million en 2050 selon l'institut d'économie de Cologne. Pour les Allemands, voulant faire des économies, ou ne pouvant pas régler leurs factures, la fabrique de recyclage de Gunther von Hagens est une solution idéale et devient un véritable fait de société dans un pays cité en exemple.

Les politiques s'en foutent.Cette industrie de découpage en série et de réalisations « d'œuvres d'art » à partir de cadavres n'a jamais été un sujet évoqué parmi les députés du Bundestag récemment réunis pour parler de la grandeur des valeurs humanistes de la France alors que les élus français citaient au Bundestag Victor Hugo. D'ailleurs, ni les sages du Comité d'éthique allemand, ni les Eurodéputés avec surtout son président Martin Schulz, SPD, qui fut un temps représentant des droits fondamentaux, ne s'inquiètent de cette dérive... « Vous savez cette entreprise est tout à fait légale car les gens signent un contrat », avait d'ailleurs un jour répondu la députée Angelica Schwall-Düren, vice-présidente du groupe parlementaire du SPD au Bundestag de 2002 à 2010 pour l'Union européenne, depuis 2010 ministre chargée des questions fédérales, des questions européennes et des médias et aussi connu pour son rôle au sein de son parti des relations avec la France et le Parti socialiste. Une preuve que l'intérêt du peuple n'est pas l'intérêt principal des députés. Ce recyclage des vieux est aussi et surtout une preuve que la pauvreté parmi les retraités et dans la société allemande a très fortement augmentée s'accompagnant d'un changement inquiétant et radical de la tradition du deuil envers les anciens.

Véritables raisons. Les retraités allemands ont perdu depuis 2000 un cinquième de leur capacité d'achat et le député Bernd Riexinger des Linke demande au Gouvernement fédéral d'intervenir pour stopper la chute du niveau des retraites. Les Allemands s'appauvrissent ce qui expliquent qu'ils signent le contrat à la plastination car le traitement de leur dépouille après leur décès est gratuit. Une véritable aubaine quand on sait que la famille du défunt devrait débourser entre 5 000 et 6 000 euros et que les caisses d'assurance maladie d’État ne remboursent rien. Seuls les services sociaux donnent une aide financière qui reste limitée et qui souvent payée en décalage ne permet pas de s'assurer les services des pompes funèbres. Rien qu'à Berlin un Berlinois sur dix ne peut pas payer son enterrement. Quand on rencontre des retraités allemands, ils disent au début d'une conversation qu'il faut bien aider la science. Mais en enquêtant de plus près, ils parlent de leurs petites retraites et de leurs enfants souvent au chômage qui souhaite réaliser des économies sur leur vieux os.

Une voiture spéciale, qui a été plus de cinq cents fois en service dans toute l'Allemagne depuis 2006, la Body Mobile, récupère gratuitement les corps des retraités. Les médecins ont l'interdiction de toucher le corps d'un donateur à la plastination ne serait-ce que pour émettre un avis de décès. Le donateur doit arriver à la fabrique « en entier et assez frais pour être travaillé ».

Savon, produit de beauté. Les médias se sont toujours bornés à parler des cadavres transformés sous la forme de sculptures mais ils ne parlent jamais de ce qui se passe avec les litres de graisse récupérés dans les cuves lors du transfert chimique de la plastination. Plusieurs centaines de litres de produits gras sont en tout cas récupérés durant la transformation chimique. Et les cadavres n'ont plus leur peau. Des centaines de corps sont entreposés sur le site de la fabrique, non loin d'une chapelle ardente où se trouve, à l'imitation de Jésus, un cadavre dépecé les « couilles pendantes sur une croix en bois». La presse allemande avait, déjà du temps de Rudolf Ausgtein fondateur du Spiegel, relaté le trafic de cervelles humaines dans les caves des morgues allemandes pour alimenter l'industrie pharmaceutique. La fabrique du docteur atteint de Parkinson exploite déjà tout du corps : des rétines en passant aux mâchoires et aux os pour les revendre à l'industrie. A 70 000 euros un cadavre recyclé vendu, l'affaire est très juteuse. Aussi, est-ce-que les litres de graisse rejetés durant la phase de plastination sont utilisés pour faire des savons ou autres crèmes de beauté ? La fabrique ne répondant pas aux questions, on peut le penser.

La gauche au pouvoir. En 2006 la fabrique de cadavres a ouvert ses portes dans la petite ville de Guben dans le Land de Brandenbourg dans lequel se trouve la capitale de Postdam avec son célèbre château de Frédéric II et son parlement à majorité de gauche avec les Linke et le SPD. Durant l'ouverture de la fabrique de Guben en 2006, plusieurs personnes, surtout des femmes, sont accouru pour postuler à un emploi. Guben étant une ville sinistrée par le chômage, l'Agence pour l'emploi allemande oblige alors de nombreux chômeurs à y travailler sous peine de se voir rayer des aides sociales. Ainsi, des bouchers, des mécaniciens autos se retrouvent à la découpe et à la préparation des corps. Par esprit d'entreprise les employés de la fabrique signent aussi leur contrat à la plastination.

Les visiteurs. Déjà plus de 20 millions de personnes ont vu les diverses expositions organisées par la fabrique. Sur le site, même les élèves des écoles vont visiter le musée qui s’étale sur les 25 000 m² de cette ancienne fabrique de chapeaux de la RDA. On y voit même des enfants âgés de trois ans accompagnés de leurs parents déambulant parmi les squelettes ou parmi les cadavres fraîchement « plastinés » posés sur des tables de dissection où les anciens chômeurs devenus préparateurs les travaillent. A quelques mètres des préparateurs, pendant que les parents contemplent les lieux, les enfants peuvent jouer dans un bac à sable sur les rebords duquel se tiennent des cadavres dépecés, les parties génitales bien en vue, par exemple déguisés en Pirates. Et tous les ans au mois de mai plus de cinq cents donateurs se retrouvent entre eux pour manger des amuse-gueules.

Nombre de donateurs. Selon la fabrique le plus « grand lot » de donateurs se trouve en Rhénanie du Nord Westphalie avec 1 989 donateurs, le Bade-Wurtemberg avec 1 446, la Bavière avec 1 088, la Saxe avec 1 045, le Brandebourg avec 976, Berlin avec 838, la Basse-Saxe avec 833, la Hesse avec 801, la Rhénanie-Palatinat avec 781, la Thuringe avec 437, la Saxe-Anhalt avec 300, le Schleswig-Holstein avec 200, Hambourg 144, la Poméranie-occidentale avec 142, la Sarre avec 93 et Brême avec 90 donateurs. Cette énumération montre le niveau atteint de la civilisation dans laquelle l’Allemagne se trouve. C'est une évolution inquiétante car les responsables politiques se taisent et laissent cette entreprise se développer. Le président François Hollande accompagné des élus du Sénat et de l'Assemblé nationale au Bundestag pour les 50 ans du Traité de l’Élysée, parlant des mérites de l'Allemagne pour ses valeurs fondamentales identiques à la France, montrent là encore leur incompétence sur les dossiers les plus élémentaires.

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