Tokyo réclame à Séoul l'extradition de l'incendiaire d'un temple shinto

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Le gouvernement japonais a adressé une note de protestation à la Corée du Sud suite au refus de cette dernière d'extrader vers Tokyo un Chinois accusé d'avoir incendié le temple de Yasukuni, sanctuaire shinto érigé au XIXe siècle en hommage aux Japonais "ayant donné leur vie au nom de l'empereur", a annoncé la chaîne de télévision NHK.

Le gouvernement japonais a adressé une note de protestation à la Corée du Sud suite au refus de cette dernière d'extrader vers Tokyo un Chinois accusé d'avoir incendié le temple de Yasukuni, sanctuaire shinto érigé au XIXe siècle en hommage aux Japonais "ayant donné leur vie au nom de l'empereur", a annoncé la chaîne de télévision NHK.

La note de protestation a été remise vendredi par le vice-ministre nippon des Affaires étrangères Chikao Kawai à l'ambassadeur sud-coréen à Tokyo Shin Kak-soo.

La partie japonaise juge déplorable que la justice sud-coréenne ait refusé d'extrader l'accusé sans aucune raison apparente. Le premier ministre japonais Shinzo Abe a souligné vendredi que la décision de Séoul constituait une violation de l'accord d'extradition signé entre les deux pays.

L'ambassadeur sud-africain a pour sa part déclaré que le tribunal de Séoul a décidé que l'intéressé ne considérait pas le temple de Yasukuni comme un site religieux, mais comme un symbole politique.

Liu Qiang, 38 ans, a été rapatrié à Shanghai après avoir purgé une peine de 10 mois dans une prison sud-coréenne pour avoir attaqué l'ambassade du Japon en Corée du sud.

Tokyo l'accuse pour sa part d'avoir incendié le temple de Yasukuni considéré par les militaires japonais comme un haut-lieu de l'esprit nationaliste et militariste nippon.

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