La construction du South Stream démarrera le mois prochain, a annoncé le PDG du Gazprom Alexeï Miller à l’issue des pourparlers en Slovénie. Le Premier ministre russe Dmitri Medvedev a également insisté sur l’importance qu’avait la fin des négociations avec Ljubljana.
« La décision définitive d’investissement sur le tronçon slovène est prise. Je suis convaincu que la réalisation de ce projet est dans nos intérêts communs. C’est un bon symbole et c’est un bon signe pour les autres ».
Pour sa part, le premier ministre slovène Janez Jansa s’est réjoui de la coopération bilatérale.
« La Slovénie qui est Etat membre de l’Union européenne, apprécie le partenariat stratégique entre cette dernière et la Fédération de Russie. Dans ce cadre de ce partenariat, nous approuvons tous les types de coopération avec la Russie, de celle économique à celle culturelle ».
South Stream est un projet qui revêt une grande importance pour l’économie slovène, fait remarquer Sergueï Pikine, directeur du Fonds russe de développement énergétique (Fond energuetitcheskoko sotroudnitchestva).
« Ce projet, ce sont les revenus tirés par l’Etat du transit du gaz par le territoire slovène, c’est aussi la possibilité d’utiliser le gaz pour les besoins de l’économie nationale. Ce sont aussi de nouveaux emplois créés ».
South Stream passera par la mer Noire en rejoignant la Bulgarie et la Roumanie pour ensuite relier l’Italie et l’Autriche. Selon les experts, le projet apportera plusieurs milliards d’euros. Quant à la Russie, son principal objectif est de diminuer sa dépendance des pays par lesquels le gaz russe transite avant d’arriver en Europe, rappelle Alexandre Passetchnik, directeur du département analytique du Fonds de sécurité énergétique nationale (Fond Natsionalnoï energuetitcheskoï bezopasnosti).
« Le projet est appelé à diminuer des risques transitoires de toutes sortes qui sont dus au fait que la majeure partie du gaz russe transitait par le territoire ukrainien ».
La mise en service du gazoduc South Stream est prévue pour début 2016. /L