Le rapport évoque également la nécessité pour la Russie d’approuver la résolution de l’APCE concernant les événements d’août 2008 en Géorgie. Or cela revient à annuler la reconnaissance de l’indépendance de l’Ossétie du Sud et de l’Abkhazie.
Selon Moscou, ce rapport manque d’objectivité, a expliqué à La Voix de la Russie le vice-président du Conseil de Fédération, chambre haute du parlement, et membre de la délégation russe à l’APCE, Ilyiaz Oumakhov.
« Nous contestons les stéréotypes imposés et la substitution des obligations contractées par la Fédération de Russie lors de son adhésion à cette organisation européenne universelle, ainsi que l’interprétation de ces obligations, qui est d’ailleurs trop libre ».
L’adoption de ce rapport par l’APCE risque de compliquer les relations entre Moscou et Strasbourg, a déclaré le président du comité des affaires internationales de la Douma d’Etat (chambre basse du parlement russe), Alexeï Poushov, qui préside la délégation russe à l’APCE. On est surtout consternés par la volonté d’adopter des recommandations à l’attention du Comité des Ministres du Conseil de l’Europe, a-t-il précisé.
L’APCE reproche à la Russie la non-exécution des engagements pris mais pas seulement, fait remarquer le premier vice-président de la Douma d’Etat russe, Ivan Melnikov, en intervenant devant l’Assemblée.
« Nous voyons que la résolution et surtout les recommandations à l’attention du Comité des ministres résultent de la volonté de donner une leçon à la Russie pour son intransigeance lors de la discussion des problèmes globaux de la politique mondiale. Cela concerne notamment la Syrie, et plus généralement la problématique de la démocratisation à l’américaine ». T