Les ingénieurs japonais Katoutaka Kourikhara et Kodji Tsoukada travaillant à l'institut National de la science industrielle de pointe et de la technologie (NIAIST) et à l'université d’Otchanomitsou ont inventé «le dispositif d’insonorisation vocale», qui oblige la personne à se taire. L'appareil, rappelant le fusil mitrailleur, agit sur la personne qui parle à la distance - jusqu'à 30 mètres. Il suffit de diriger «le canon» sur l’orateur et d’appuyer sur le bouton.
L'installation comprend un microphone très sensible, un télémètre et un haut-parleur. Le microphone saisit les sons produits par le violateur du silence, et le haut-parleur les expédie en sens inverse avec le retard de 0,2 secondes. L'action de l’appareil SpeechJammer est fondée sur ce qu’on appelle le phénomène de liaison auditive retardée. Quand la personne parle, elle contrôle subconsciemment les paroles prononcées, en écoutant sa propre voix. On sait à quel point l'effet de la liaison auditive retardée empêche la perception, plusieurs gens connaissent sa manifestation pendant les conversations sur le portable. La personne dont chaque mot se répète avec le retard de quelques fractions de seconde, est déroutée à cause de l'écho, elle perd donc la possibilité de faire des phrases intelligentes et se tait.
L'influence semblable "détruit" les paroles de l’orateur sans lui causer quelque dommage physique, dit le secrétaire scientifique de l'institut Acoustique, docteur dès sciences physico-mathématiques Vadim Litvinov qui commente la nouveauté.
Si le niveau du signal est petit, celle de la personne elle-même qui parle, comment est-ce qu'il peut lui nuire ? Si on lui envoyait un signal puissant – ce serait autre chose, dans ce cas, si le son est très fort son, la personne peut devenir sourde. Quand l'avion décolle, le niveau des bruits est tellement immense là que la personne qui pourrait se trouve soudain à côté, aurait peut être mal.
Les inventeurs japonais croient que de ce dispositif d’insonorisation vocale sera réclamé dans les situations difficilement contrôlées, quand les gens tentent de crier plus fort l'un que l'autre. Dans les bibliothèques, dans le café Internet, les salles universitaires et dans d'autres lieux publics, où tous ne veulent pas écouter des bavards, on pourrait le mettre aussi.
À vrai dire, «l'arme» pour les tapageurs a déjà des critiques, qui trouvent qu'il peut mettre en cause le droit de la personne à la liberté de parole. «Et si on «fermait ainsi la bouche» aux orateurs indésirables ?», – c’est la question que se posent les défenseurs des droits de l'homme.